Très populaire en France, on entend de plus en plus parler de coaching au Québec. Pour l’instant, le coaching est peut-être un peu plus présent dans les entreprises pour permettre aux gestionnaires de développer leurs compétences, leurs forces et leurs habiletés. Le coaching commence à s’inviter dans la vie professionnelle et personnelle des individus afin de développer et de réaliser ce qu’ils souhaitent dans leur vie.   

On ne s’improvise pas coach! Il y a des écoles de coaching reconnues pour se faire former, pour ensuite obtenir une certification auprès de l’International Coaching Federation (ICF) ou la Société internationale des coachs PNL (SICPNL) ou autres associations. Ces titres garantissent que la coach adhère à un code de déontologie et à une obligation de formation continue. 

Le père du coaching en entreprise, Sir John Whitmore, s’est inspiré des coachs de sports pour sa fameuse méthode de coaching professionnel. Le but est d’apprendre au client à apprendre par lui-même, plutôt que de le conseiller. 

Voici une conversation récente que j’ai eue à propos du coaching sur le coin d’une rue avec une amie… 

–   Allo Jeanny, ça fait longtemps!

–   Allo Charlie ! Contente de te revoir.

–   J’ai vu sur Facebook que tu venais de lancer ton entreprise. C’est quoi au juste ton domaine?

–   Oui!!!! Je viens de me lancer. Je suis coach professionnelle.

–   ?

–   🙂

–   Qu’est-ce que ça fait une coach professionnelle?

–   J’accompagne à définir et réaliser les objectifs des individus.

–   Ah !?! … Et ça donne quoi?

–   La coachée identifie ses croyances limitantes et ses ressources et poursuit son processus d’évolution personnelle à travers son processus de coaching. On dit que toutes les ressources sont dans la personne. Moi, je l’aide à puiser dans ses ressources et je l’accompagne à trouver ses solutions.

–   Tu travailles dans les entreprises seulement ou tu coaches aussi des gens dans leur vie personnelle?

–   Je coache les gens dans leur vie perso et dans leur vie professionnelle. De toute façon, quand une entrepreneure ou une gestionnaire travaille sur elle, les compétences qu’elles développent sont transversales, elle développe l’humaine derrière aussi. 

–   C’est quoi le lien avec ton truc de « road trip »?

–   Imagine qu’on est dans un stationnement en ville et que ta « van » est stationnée près de nous. Tu veux partir en « road trip » jusqu’à Vancouver (destination finale) et pour ça tu me demandes d’être ton copilote (coach). Pour aujourd’hui, tu veux te rendre à Québec (objectif de la séance). C’est toi qui décides par où on va passer, la 132, la 20 ou on va prendre le traversier à RDL pour arriver par la Rive-Sud. C’est ma métaphore pour expliquer le coaching! 😉

–   Ahahah! C’est un drôle d’exemple, mais ça m’aide à comprendre un peu plus le coaching. Est-ce que tu prends le volant quelquefois?

–   Non jamais! Ce n’est pas mon rôle. Moi j’accompagne la coachée à atteindre son objectif. Donc, c’est elle qui conduit, qui décide de la destination et du chemin à emprunter. Et à tout moment, la coachée peut décider que le voyage est terminé et moi je descends de sa « van ». 

–   Pour quelles raisons les gens te demandent de l’aide?

–   Améliorer la confiance en soi, l’estime de soi, développer l’affirmation de soi et prendre sa place. Certaines coachées souhaitent se retrouver et mieux se connaître, d’autres veulent développer la structure dans leur vie, la prise de décision ou de nouvelles compétences pour un nouveau poste ou pour lancer une entreprise. D’autres veulent surmonter un défi, réaliser un rêve, compléter un projet ou changer de carrière… 

–   Comment ça ils ont besoin d’être accompagnés pour faire ça? Moi je suis capable de me gérer seule.

–   Il arrive parfois qu’on soit à bout de ressources. On a essayé nos meilleurs trucs, on a jasé de nos affaires avec nos amies et notre famille et on l’impression de tourner en rond. On peut aussi faire un bout pour atteindre notre objectif et tout à coup, ça avance pu. On fait du surplace. On ne sait plus trop comment continuer à avancer. C’est ce moment-là qu’une coach peut nous aider. En tout cas, pour moi, c’est comme ça que ça marche et que ça se passe. 

–   Est-ce qu’ils ont tout le temps besoin de toi?

–   Ce sont des besoins ponctuels pour une période donnée. Certaines de mes coachées ne reviennent pas. D’autres font un bout seule et reviennent pour travailler autre chose sur une période définie. Ça dépend de plusieurs facteurs et chaque accompagnement est unique, car nous sommes tous uniques.

–   Eh bien, je ne connaissais pas ce métier! Dis-moi pourquoi as-tu choisi cette profession?

–   Circonstance de la vie, je crois bien. J’ai traversé une période difficile et j’ai consulté plusieurs professionnelles qui m’ont beaucoup aidée sauf que j’avais l’impression de ne plus avancer. J’ai rencontré une amie qui était totalement transformée. Je lui ai demandé comment elle a fait ça et elle m’a parlé de sa coach. C’est comme ça que j’ai fait connaissance avec le coaching. Mes rencontres avec ma coach m’ont tellement aidée, je me suis moi aussi transformée. Et c’est là que je suis tombée en amour avec la profession. J’ai décidé de faire la formation et plus tard j’ai quitté mon emploi pour faire ça à temps plein en créant ma propre entreprise. 

–   Wow! Trop cool! Ça me donne le goût d’essayer ça moi aussi. Ce n’est pas évident au travail ces temps-ci, j’ai envie d’aller voir les possibilités qui s’offrent à moi et j’aimerais que tu m’accompagnes. 

–   J’accepte avec plaisir Charlie!

Tu as le goût d’en savoir plus, contactes-moi! Je t’offre sans frais une rencontre d’exploration de 30 minutes. Au plaisir! 🙂